Vera Rudinskaya - Betscu Страница 2

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et elle tombait souvent dans l'eau. Et maintenant, en regardant le cerf

enfourché, elle a eu peur de tomber. Bébé s'agitait près d'elle, nerveux

avant la route.

Voilà tout est prêt, il est temps de prendre le chemin. Tous le

campement a avancé lentement, Betchu et la grand-mère se sont avérées

au milieu de la caravane. L'aboiement fort des chiens et les rires des

enfants les accompagnèret dans le chemin. Les enfants sont toujours

nombreuses dans les familles dolgans. Tous allaient paisiblement et

tranquillement par la toundra. La grand-mère excitait tranquillement son

cerf, et Betchu la suivait.

Joyeuse, elle observait tous, bavardant avec ses amies Asyandou en

route.

Voici la première rivière est apparu. Bruyante et terapétueuse comme

si elle attendait ses voyageurs, pour les effrayer par son bruissement.

L'œil aux aguets, Betchu ne savait pas, si elle pourra la travarser sur son

cerf. La grand-mère se retourna vers lui, l'encourageant par le sourire.

Voici son cerf a travaersé rapidement la rivière, elle s'arrêta au bord,

attendant sa petite-fille.

Betchu, à son tour, n'arrivais pas à décider de descendre dans la

rivière; fasciné, elle regardait l'eau, en essayant de surmonter sa peur.

La grand-mère cria fort pour qu'elle se dépêche. Mais il semblait que

l'eau a jeté un sort sur la petite fille, sans lever les yeux, elle regarda le

cours bruant et n'arrivait pas à décider de faire déplacer le cerf.

Bébé aboya avec impatience, la précipitant. Le cerf de Betchu se

dirigea lentement vers l'eau, en se préparant à traverser la rivière. Ce fut

déjà le milieu de la rivière, tout est calme, la fillette a repris son souffle –

bientôt c'est le bord et, soudain, le cerf, ayant eu peur de quelque chose,

s'est tordu brusquement.

La petite fille ne put résister et culbita à travers la selle et écrasa

bruyant dans l'eau. L'eau saisissait, telle elle a été froide. Betchu n'a pas

perdu son maintien, se leva rapidement, bien qu'il fut assez fin, et courut

au bord.

«Euh donc, je n'ai pas réussi encore une fois», pensait – elle.

D'abord la grand-mère a eu peur, mais ensuite, en voyant comment

vivement Betchu descend vers le rivage, elle se mit à rire bruyamment. Et

la petite fille riait ensemble avec elle. Elle a réussi même de ne pas se

mouiller, ayant sauté prestement à terre.

La grand-mère lui a changé de vêtements, elle avait toujours les

bottes de réserve quand c'était necessaire.

Et bientôt, ils ont rattrapé les autres. Sur leur route, ils ont eu

beaucoup de rivières et de lacs en plus, mais maintenant Betchu était très

attentive et n'avais rien peur. Elle comprit qu'il ne faut que se tenir fort de

selle et s'asseoir directement et ne pas se pencher en avant.

Voici un ruisseau assez large et profond. Betchu à la suite de grand-

mère a dirigea son cerf sûrement à travers lui, et il passa le ruisseau

tranquillement, et Betchu le caressa affectueusement. Enfin, elle a réussi

à résister et de ne pas tomber dans l'eau. Voilà un nouveau campement.

Toujours beaucoup de tracas, il faut aller ramasser le saule, tandis que les

adultes déposent le bagage et se préparent à mettre la peste. Betchu

tournait près de la grand-mère et lui aidait avec plaisir.

Faon Oku

Betchu avait un petit ami fidèle-faon Oku que grand-père lui offra.

C’est la coutume des dolgans – d’offrir un cerf à l’enfant. Ils grandirent

ensemble, jouant et courant joyeusement dans l'herbe épaisse. Cet Oku,

que coquin fut-il! Tôt le matin, il foulait d’onglon le bas de la peste et

réveillait sa petite amie. Il savait, c’est sûr que la fillette lui donne

quelque chose de savoureux. Donc, Betchu sort de la maison, caresse son

ami, lui nourrit. Oku ne mangait que de ces mains. Et voila on va avoir

une journée pleine de jeux et amusements, heureusement qu’on a des

espaces vastes et le don du ciel. D'abord ils sont allés à la rivière. Ce fut

la rivière profonde avec des rapides, mais froide. Ils coururent le long de

la côte, cherchèrent des cailloux lumineux sur le sable et allerent plus

loin. Oku courait en sautillant, de temps en temps regardant en arrière et

précipitant son amie. Ainsi, ils sont arrivés jusqu’au saule épais. De là le

campement était invisible. La fille a eu peur pour le moment. Auparavant

ils ne partaient pas si loin, mais Oku marchait tout près et ils se sont

avancés. Toundra infinie allait au loin derrière le saule. Les oiseaux qui

sont très nombreux dans la toundra, gazouillaient amusement, le ciel était

sans aucun nuage. En ces moments on dit que le silence de toundra est

résonnant. Oku et la petite fille s'assirent sur l'herbe. On ne voyait

personne, à proximité on n’entendait que les oiseaux. La fille n'avait pas

remarqué qu’elle s’est endormie. Le fidèle Oku était couché à côté, la

protégeant. On n’entendait les chiens non plus, ils sont restés à la peste,

en attendant toujours le repas. Tout à coup le ciel s'assombrit

brusquement, de nuages sombres se sont apparus, un fort grondement de

tonnerre s’est produit, mais la fillette continuait à bien dormir.

Le petit faon, qu'est-ce qu'il doit faire?! Il avait très peur de l'orage

qui est assez rare dans la toundra. Oku a tiré fille par la jambe, mais elle

n'a pas bougé. Il a tapoté d'onglon – elle dormait. Eh bien, le sommeil de

Betchu est fort!

Et dans le campement c'est la grand-mère qui s'est alarmée, où est sa

petite-fille aimée? Tous sont précipités à la chercher. Soudain le vent fort

méchant était venu, il commença à déchirer la peste, dispersa les branches

de saule partout, rassemblés dans la matinée. Grand-mère ne savait que

faire, comme le grand-père alla à la chasse tôt le matin.

Enfin Betchu s'est réveillée de grondement, le vent est venu là et

maintenant, de toute la force soufflait sur les herbes et les buissons. La

fille a eu peur, inquiétante, elle a regaré alentour, comme loin ils ont

partis de la peste! Oku blotta à elle, essayant de la protéger du vent. Il

faut courir à la maison, mais où est-il, ils ne savaient pas – on s'est perdu.

La petite fille ne s'est mis ni à pleurer, ni à crier, car elle n'est pas seule,

côté son petit ami fut avec elle.

Betchu n'était qu'une fille bonne, mais raisonnable. Soudain, elle a

remarqué un grand saule, sous laquelle on pu se cacher du vent. Ensemble

avec faon, ils se sont approché de ruche, et ils ont attendaient que le vent

se calme. Le vent fit du bruit encore un peu, les nuages se sont enfuit

quelque part, et l'orage a commencé à partir à l'autre côté, comme en les

regrettant. La fille et le faon se sont assis encore un peu sous un ruche, et

a ensuite ont décidé d'aller chercher la peste, pour sûr, la grand-mère

devrait très inquiète.

Ils sont monté sur une colline, le faon a mis à s'écouter et tout à coup

a entendu les aboiements des chiens. La maison est à côté. Il tapota

d'onglon joyeusement et courut sur ce son, et la jeune fille courut

derrière lui. Donc, ils sont arrivés à la maison. Grand-mère était contente

de les voir sains et saufs, sans les gronder. Depuis là, faon et Betchu

jouaient juste à côté de la peste et ne s'en allaient pas loin plus. Le

tonnerre leur a fait trop peur.

Plaquebière

Chaque automne les enfants de campement allaient ramasser des

baies. C'est la plaquebière que la petite fille aimait bien ramasser. C'est

une grande baie orange, très doux et savoureux, pousse souvent près de

petits lacs.

Un jour Betchu avec Masha, son ami, sont allés au lac lointain pour

les baies. Ils s'allaient joyeusement lors de la toundra, en riant et

s'amusant.

Il y avait beaucoup de baies près du lac. Les filles se sont séparé sur

les bords et ont commencé à ramasser la plaquebière. Betchu fut

tellement captivée qu'elle n'a pas remarqué que la nuit est tombée et le

vent soufflait. Il appela fort son amie, mais elle n'était pas là. Betchu

regarda par les côtés – autour il n'y a que la toundra infinie. Où est donc

Mashenka?

La fille n'a pas eu peur, elle a grimpé sur la colline et vu sa petite

amie. Celle-là s'assit près de motte et observa quelqu'un en silence. Il s'est

avèré que la souris s'est accouchpé des petits souriceaux, qui grouillaient

près de trou, chicotaient, en demandant à manger. Et la maman – souris

effrayée s'est assise tout près et observait les filles.

Betchu dit à son ami: «Il ne faut pas toucher les bébés, sinon leur

maman se fâche et s'en va, et ils vont mourir de faim». Les filles se sont

assis encore un peu, puis elles sont rentrés de ramasser la plaquebière. Et

la maman-souris se précipita à ses enfants, leur carressa et nourrit.

Les filles cueillirent beaucoup de baies et rentrènt chez eux contentes.

Petit pouillard

Les vents froids cuisants de l'hivers soufflaient, l'hiver était venu

dans la toundra. Betchu a décidé d'aller sur lac encore une fois pour voir

si tous les oiseaux se sont envolés.

Ce fut pendant tout l'été qu'elle surveillait les canetons et oisons, les

nourissait. Les poussins ont grandis tous, les ailes se sont renforcés, et

tous les oiseaux devraient s'envoler au sud avec ses troupeaux pour

l'hiver. La petite fille a passé par le chaud tapis doux de lichen au lac. La

surface de l'eau jettait mille feux dans les rayons du soleil froid du nord,

le silence et la tranquillité régnaient autour. Il semblait que la nature se

préparait à froid, à la dure hiver impitoyable.

En reventant, soudain Betchu a remarqué un petit pouillard. Celle-là

survolait juste auprès d'elle d'une motte à l'autre, comme si elle voulait

dire quelque chose. La fille observa l'oiseau attentivement. Sur la patte

l'arrière elle a vu le fil de l'attrape.

La patte s'y est enroulé. Si on ne démêle pas, elle séchera, et l'oiseau

peut mourir. «Quel désordre dans la toundra!» – Betchu a pensé

tristement.

Elle courait derrière l'oiseau, ayant oublié tout. Enfin, elle a réussi à

tomber dans l'herbe et attraper le pouillard. Oui, c'est vrai, le fil a

fermement couvert sa patte droite. Se tenant l'oiseau fort, la petite fille

s'est élancée vers la peste. Le grand-père a dégagé la patte du pouillard

très soigneusement, en se rappelant avec le sourire, comme l'année

dernière Betchu garda strictement des nids d'oies, poue que les oisons

aient pu grandir. Il aimait ce genre d'amour de sa fillette pour son pays et

ses habitants. Il pensa de bon caractère de sa petite-fille et dans l'âme se

réjouit pour elle.

Eh bien, la patte est libre. Le pouillard a agité plusieurs fois des

ailes, comme en demandant plutôt de la laisser aller. Betchu l'emporta

hors de la peste, ordonna à Bébé de rester près de la peste. Elle baissa

doucement l'oiseau, et elle s'est envolé dans l'herbe.

«Ça va bien» pensa la jeune fille, admirant de nouveau d'immenses

espaces de toundra et en écoutant son silence infini. Maintenant Betchu

fut tranquille pour ses habitants.

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